Panier d'achat

Le cadre de confidentialité

Quand on commence un nouvel accompagnement en psychopédagogie positive, il est essentiel, surtout avec un ado, d'arriver rapidement à établir une relation de confiance, voire une connivence sur laquelle la relation pédagogique pourra s'appuyer.

Dès le premier rendez-vous, je précise le cadre de confidentialité de nos futurs échanges et les limites du partage des informations intimes ou personnelles qu'il pourrait confier. J'ai même affiché un poster dans mon cabinet (poster à retrouver sur mon site) pour préciser et rappeler ce cadre.

Cela permet également le rassurer les parents : si quelque chose est grave, ils seront informés. Mais auparavant, j'aurais toujours prévenu l'enfant ou l'ado que j'informerais les parents, et recueilli son consentement éclairé.

C'est vraiment une étape essentielle de la première séance.



Avec le recul je me rends compte que je n'ai presque jamais été en situation de devoir informer l'ado ou l'enfant que je divulguerai ce qu'il me confie à ses parents. Les quelques fois où cela aurai pu se faire, l'ado, de lui-même, me disais qu'il en parlerai. Nous mettions alors en œuvre un pacte pour lui laisser un délai suffisant pour le faire, au terme duquel je pouvais intervenir s'il n'était pas arriver à parler. Ce qui ne s'est jamais produit.

En revanche, je suis certaine que de nombreuses situation de mal-être ou de harcèlement ont pu se dénouer parce que ce cadre de confidentialité a permis au jeune de s'exprimer, et que nous avons pu, du coup, en confiance, travailler à restaurer des relations avec ses pairs apaisées et son estime de soi.